Plein le #DOS

Messages Plein le #DOS envoyés sur la liste d’informations syndicales de Lyon 1

Plein le #DOS 1 : la CGT, Sud et la FSU quittent la table des non-négociations (7 juin 2019)

Bonjour,

Les membres du CT et du CHSCT étaient convié·es ce jeudi 6 juin pour une discussion sur le document d’orientation stratégique du projet « université cible »(DOS) diffusé le 27 mai à tous les personnels.

En début de réunion, nous avons demandé si le document était modifiable. Le président nous a répondu par la négative. Il nous a « rassuré·es » en nous expliquant que des modifications seraient possibles lors de l’élaboration des statuts. Il nous a également affirmé que seuls les statuts engageraient de manière irréversible les établissements.

Constatant que toute discussion sur le DOS serait donc stérile puisque ne débouchant sur aucun amendement, nous avons quitté la réunion.

Les organisations syndicales de Lyon 1, CGT, FSU, SUD.

PS : Le même jour à l’INSA, alors que la veille le directeur annonçait sa future démission, le CT a émis un avis unanime contre le DOS.

Plein le #DOS 2 : pacte social sous réserve de soutenabilité budgétaire ! (12 juin 2019)

Bonjour,

« […] les établissements-fondateurs ont d’ores et déjà pris des engagements forts, sous réserve de soutenabilité budgétaire […] » mais nous cherchons toujours la force des engagements du volet « politique sociale » du DOS …

Signez et faites signer la pétition :

Université de recherche intensive- Pas en notre nom !

Participez aux 2 heures d’information syndicale :
Vendredi 14 juin de 13h à 15h
Amphi 2 déambulatoire sur le site de la Doua.
Pour les organisations CGT, FSU, SUD de Lyon 1​
PS : Après le vote unanime du CT de l’INSA contre le DOS jeudi dernier, le CHSCT de l’ENS a hier refusé unanimement de se prononcer en raison de l’absence d’« élément tangible permettant d’analyser l’impact de ces modifications d’organisation sur les conditions de travail ». Le CT de l’ENS qui suivait a voté unanimement contre le DOS.
Plein le #DOS 4 : rejet unanime du conseil de la fac de droit (18 juin 2019)
Plein le #DOS 5 : Les personnels INSA disent NON ! (20 juin 2019)
Plein le #DOS 6 : le CHSCT Lyon 1 refuse de se prononcer (21 juin 2019)

Bonjour,

Aujourd’hui le CHSCT s’est réuni au sujet du document d’orientation stratégique (DOS). Comme à Lyon 3, l’université de St Étienne et l’ENS, le CHSCT de Lyon 1 a refusé de se prononcer et a voté les deux avis ci-dessous (5 pour, 1 abstention) .

Pour rappel l’ensemble des votes des instances des différents établissements se trouve sur
https://idexitlyon.wordpress.com/2019/06/17/pour-resumer-qui-a-vote-quoi-sur-ce-dos/

Enfin, nous vous rappelons que vous pouvez signer la pétition « Pas en notre nom ! »
https://framaforms.org/universite-de-recherche-intensive-pas-en-notre-nom-1559564091

Pour les organisations syndicales FSU, CGT, SUD de Lyon 1


Université de Recherche Intensive
Pas en notre nom !


Avis 1 : Le  CHSCT de Lyon 1 rappelle que « les chefs d’établissement ont la responsabilité d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des personnels et des étudiants placés sous leur responsabilité » (préambule des orientations stratégiques ministérielles de 2019).

Le CHSCT rappelle également l’axe 3 des orientations stratégiques ministérielles de 2017-2018 : « Les changements organisationnels importants, comme les restructurations de service ou les fusions d’établissements, doivent donner lieu à une évaluation préalable des impacts de ceux-ci sur la santé et les conditions de travail des personnels. Ainsi, la prise en compte de la santé et de la sécurité des personnels mérite d’être intégrée dès la phase avant-projet, avant toute prise de décision.La consultation des CHSCT sur ces questions est réglementaire. Les établissements tireront un bénéfice à faire appel à un prestataire extérieur spécialisé dans les études d’impacts  organisationnels pour les accompagner dans leur démarche, dès la phase de diagnostic. De telles études d’impacts ne peuvent se substituer à une expertise agréée demandée par le CHSCT […] »

Le CHSCT a demandé Avis 2la mise en œuvre d’une expertise dès février 2017 et a réitéré cette demande en avril 2017 dans le cadre de l’article 55 du décret 82-453. À ce jour, le CHSCT ne dispose d’aucun élément tangible permettant d’analyser l’impact des modifications d’organisation sur les conditions de travail des personnels de Lyon 1 dans le cadre de la restructuration en cours.

En conséquence, le CHSCT de Lyon 1 ne peut se prononcer sur le document d’orientation stratégique portant sur la création d’un nouvel établissement constitué à partir de cinq établissements. Le CHSCT réitère sa demande d’expertise et ne pourra se prononcer sur ce projet qu’à l’issue de cette expertise.

Avis 2 : Dans le cadre de préconisations pour préserver la santé des salarié.es, l’INRS recommande de leur donner une place dans les décisions. Le CHSCT constate qu’un certain nombre de composantes, laboratoires et même un établissement ont engagé en ce sens un processus de consultation des personnels sur le document d’orientation stratégique. Le CHSCT recommande que ce processus soit généralisé.

Plein le #DOS 7 : le CT de Lyon 1 vote non (25 juin 2019)

Bonjour,

Comme ceux de Lyon 3, Saint-Étienne, ENS et INSA, le CT de Lyon 1 a émis un avis négatif ce matin sur le document d’orientation stratégique (DOS) : 5 contre (CGT-SUD-FSU), 4 abst (SNPTES), 1 pour (UNSA).

Le CA se prononcera cet après-midi. Venez nombreuses et nombreux aujourd’hui à partir de 12h30 partager un pique-nique devant le bâtiment de la présidence où se tient le CA !

Pour les organisations syndicales CGT, FSU, SUD de Lyon 1

PS : Pour rappel l’ensemble des votes des instances des différents établissements se trouve sur
https://idexitlyon.wordpress.com/2019/06/17/pour-resumer-qui-a-vote-quoi-sur-ce-dos/

Vous pouvez toujours signer la pétition « Pas en notre nom ! »
https://framaforms.org/universite-de-recherche-intensive-pas-en-notre-nom-1559564091

Plein le #DOS 9 : l’INSA se prononce CONTRE (27 juin 2019)

Bonjour,

nous apprenons à l’instant que l’INSA viendrait de se prononcer, en toute discrétion, contre le DOS, par 20 NON et 7 OUI.

Pour les organisations syndicales SUD, FSU et CGT

Déclaration CHSCT de Lyon 1 du 12 avril 2017

Lors de la séance du 10 février 2017, le CHSCT central de l’université Lyon 1 a demandé à l’unanimité au président de faire appel à  un expert agréé conformément à l’article 55 du décret 82-453 afin d’évaluer les conséquences de l’intégration des établissements du projet IDEX dans le cadre de l’Université de Lyon.

Dans sa réponse communiquée aux membres du CHSCT le 5 avril 2017, la présidence reconnaît que «la question de l’évaluation des conséquences de cette transformation vers une université intégrée est […] importante pour les agents de Lyon 1 […]», mais ne semble accepter cette expertise que dans un temps futur indéfini avec l’argumentation suivante :

« Dans la mesure où le projet prévoit une décentralisation des actes qui peuvent l’être au niveau  des composantes, les incidences de cette évolution pour ce qui concerne l’activité des personnels devraient être minorées […] »

« […] cette évaluation, effectuée par un expert à titre consultatif, ne pourrait prendre tout son sens que lorsque le schéma organisationnel envisagé pour l’avenir du site sera suffisamment étayé, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. »

Nous rappelons qu’au moment de la demande en février, les membres du CHSCT, et plus généralement la communauté universitaire du site, n’avaient toujours pas eu accès à l’intégralité du projet IDEXLyon comportant l’engagement de la création à l’horizon 2020 d’une université unique.  Le 7 mars, l’Université de Lyon (UdL) a rendu public le projet. L’ambition de ce projet « est de créer d’ici 2020 une université nouvelle, unique et intégrée, reposant sur un statut novateur et simplifié qui permettra de rationaliser le pilotage de toutes les activités de l’Université de Lyon, puisqu’elle aura toutes les prérogatives d’une université à part entière : inscrire les étudiants, délivrer les diplômes, être l’employeur de tous les personnels et le seul récipiendaire des fonds public. »

Il y est précisé que l’«Université unique [sera] l’établissement unique (seule personnalité morale)». Enfin, il y est également indiqué qu’«une opération de restructuration/concentration des forces actuelles permettra de passer de la cinquantaine de composantes actuelles à une quinzaine de composantes.»

Nous ne comprenons pas comment cette ambition d’une telle transformation peut être compatible avec des incidences minorées sur l’activité des personnels.

Concernant l’argument que le schéma organisationnel ne serait pas suffisamment étayé à ce jour,  nous rappelons que pour qu’une telle expertise prenne tout son sens, elle doit être selon nous réalisée tout au long du processus de transformation du site. La présidence de l’UdL doit avoir déjà un calendrier très précis pour l’élaboration de cette organisation, et l’expertise peut se prononcer à partir de ce calendrier et tout au long de cette élaboration. Une fois que l’organisation précise de la future université sera arrêtée, ce sera bien trop tard et l’expertise perdrait en pertinence et efficacité. Les avis des CHSCT des établissements concernés et l’expertise demandée doivent porter sur les projets, et non sur l’évaluation a posteriori de la mise en œuvre de ces projets. Une expertise en amont permettrait, grâce à ses recommandations, de préparer au mieux, avec les risques évalués, les changements qui impacteront les personnels.

Le CHSCT de Lyon 1 réuni ce mercredi  12 avril 2017 réitère sa demande de faire appel à un expert afin d’étudier, tout au long du processus, l’impact de la préparation et de la mise en œuvre d’une université unique, sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des personnels de l’établissement. Il demande que soit précisé un calendrier pour cette expertise, et demande l’organisation prochaine d’un groupe de travail pour définir le cahier des charges de cette expertise. 


Les représentants du personnel au CHSCT au nom de la CGT Ferc-Sup, de la FSU, du SNPTES, de SUD-Solidaires et de l’UNSA.

Déclaration adoptée à l’unanimité des représentants présents.

La fusion en question(s)

MOBILITÉ FORCÉE ?
Certains personnels devront-ils obligatoirement participer à une campagne de mutation, même s’ils ne souhaitent pas quitter leur poste ?

TEMPS DE TRAVAIL, PRIMES, CONGÉS ?
Quelle harmonisation pour les personnels ?

PERSPECTIVES DE CARRIÈRES ET STATUTS?
Quelles opportunités de promotions ?
Quel avenir pour le statut de fonctionnaire ?

COÛT DE RESTRUCTURATION ?
Quel investissement financier, humain, des établissements actuels dans le projet de fusion ?

À QUI PROFITE L’IDEX ?
Quelle proportion d’étudiant·e·s, de personnels concernés par les formations, les projets de recherche qui seront financés prioritairement par l’IDEX ?

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE DANS L’IDEX ?
Quel avenir pour les recherches hors périmètres d’excellence ?
Comment conserver une diversité des thématiques et approches scientifiques ?
Quelle évolution de l’offre de formation à 2 ans, 4 ans, 10 ans, 20 ans ? Dans et hors périmètre d’excellence ? Quelle répartition géographique ?

QUELLE RESTRUCTURATION ?
Comment passe-t-on d’une cinquantaine de composantes à une quinzaine ?
Les écoles seront-elles des composantes à part entière ?
Les universités Lyon 1, 2, 3, Saint-Étienne disparaîtront-elles ?

QUI DÉCIDE DE QUOI ?
Combien de personnes décideront des orientations et de la répartition des moyens entre les composantes ?
Le président ou la présidente sera-t-il/elle issu·e de la communauté universitaire ?
Les statuts de la future université et de ses composantes favoriseront-ils des prises de décisions et une administration collégiales, démocratiques et transparentes, ou autoritaires et opaques ?

CONDITIONS DE TRAVAIL ET D’ÉTUDES ?
Quelle évolution des frais de scolarité dans les prochaines années au sein de la future université « dotée d’un statut novateur »?
Des formations de proximités seront-elles maintenues ?
Quels seront les déplacements imposés pour les étudiant.e.s et les personnels entre les sites ?

Communiqué AG du 30 mars 2017

Réunion « La fusion en question(s) » du 30 mars 2017
Communiqué commun des étudiant.e.s et personnels

Nos inquiétudes vont grandissantes face :
– à un pilotage du projet toujours aussi opaque ;
– aux menaces qu’il fait peser sur les conditions de travail des étudiant.e.s et personnels ;
– aux statuts du nouvel établissement et ses effets.

Nous affirmons en conséquence notre détermination à :
– obtenir l’accès à tous les documents élaborés lors des différentes phases de ce projet ;
– être associé.e.s à tous les groupes de travail ;

– mettre en œuvre des outils communs à l’ensemble des établissements impactés par ce projet pour recenser nos doléances ou propositions et suivre les restructurations services par services.

Pour les 150 présent.e.s

Diaporama AG

 

RIFSEEP : La mobilisation montante dans les EPST et Universités commence à porter ses fruits ! Amplifions-la !

Communiqué intersyndical du 10 mars 2016

(CGT-INRA, FERCSup-CGT, SNTRS-CGT, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SUD Recherche EPST, SUD Education, SNPREES-FO, SupAutonome-FO)

Le 9 Mars, des centaines de milliers de salariés et jeunes manifestaient pour exiger le retrait du projet de Loi El Khomri visant à démanteler le code du travail. Le même jour, une délégation intersyndicale des syndicats CGT (CGT-INRA, FERCSup-CGT, SNTRS-CGT), FSU, SUD Recherche EPST, SNPREES-FO, SupAutonome-FO, et SNPTES était reçue sur la question du RIFSEEP par M. Lejeune, directeur de cabinet de la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement et de la Recherche, Mme Vallaud-Belkacem, accompagné de M. Prevost, conseiller social de la Ministre.

La délégation a fait part de l’exigence de près de 10000 signataires des EPST et des universités de voir les personnels ITA, ITRF et Bibliothèques exemptés du RIFSEEP, et que soit abrogé l’arrêté appliquant ce système aux personnels de l’AENES. Elle a indiqué la multiplication des prises de positions négatives d’instances à tous les niveaux des EPST et des universités, depuis les comités techniques et conseils scientifiques jusqu’aux conseils d’unité. La délégation a aussi souligné la signification de la déclaration aujourd’hui signée par 87 directeurs d’unité de l’INRA, c’est-à-dire la majorité des cadres intermédiaires de l’Institut, dénonçant un système inégalitaire, totalement inadapté au caractère collectif des activités dans la recherche publique. Elle a enfin dénoncé le décalage considérable existant au niveau des systèmes indemnitaires pour tous les corps de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) comparativement au reste de la Fonction publique.

Le directeur du cabinet de la ministre nous a indiqué avoir compris que « la profession ne veut pas de ce nouveau système ». Il a aussi déclaré avoir entendu nos arguments concernant, entre autres, l’antagonisme entre le caractère collectif des activités et l’individualisation des rémunérations qui serait générée par ce nouveau système. Il a conclu en déclarant que le Ministère porterait ces arguments ainsi que notre exigence d’exemption des ITA et des ITRF au niveau de la réunion interministérielle qui devrait se tenir fin mars pour avaliser ou non les demandes d’exemption faites par les différents ministères.

Pour les bibliothèques, le MESR devrait discuter auparavant avec la co-tutelle du ministère de la Culture. En revanche, le ministère se refuse à reconsidérer l’AENES au motif qu’il s’agit de corps à statuts communs ou interministériels. Il s’est aussi refusé en l’état à discuter sur le réajustement indemnitaire entre corps de l’ESR et du reste de la Fonction Publique. Il a pourtant admis que la faiblesse du régime indemnitaire des corps de l’ESR était un problème et que si les corps de chercheurs et d’enseignant-chercheurs avaient été exclus du RIFSEEP dès le début, une des raisons était leurs primes minuscules !

Ce discours ministériel, laissant entrevoir la possibilité d’exemption des corps ITA et ITRF du RIFSEEP, diffère notablement de celui tenu par les représentants du même ministère le 26 janvier où il nous était expliqué que le MESR s’alignerait sur les autres Ministères et refusait de s’engager à porter cette exigence d’exemption (« on réfléchit »).

Pour nos organisations, ce nouveau discours est à mettre à l’actif des multiples rassemblements et assemblées générales tenus depuis fin janvier, des prises de positions d’instances et de directeurs d’unité contre la mise en place du RIFSEEP. Mais rien n’est encore acquis : il faudra convaincre le ministère de la Fonction publique !

Cela ne peut qu’inciter à amplifier la mobilisation pour obtenir l’exemption pure et simple du RIFSEEP pour les corps ITA, ITRF et bibliothèques, le retour en arrière pour l’AENES, l’abandon de la PEDR pour les chercheurs, et l’ouverture de véritables négociations pour une revalorisation substantielle des rémunérations de base (indiciaire et indemnitaire) des personnels de l’ESR, de toutes catégories. La période est favorable, d’autant que les demandes d’exemption du RIFSEEP se multiplient, comme par exemple pour les agents des Douanes.

Les organisations soussignées appellent les personnels à se saisir massivement de la semaine d’actions du 14 au 18 Mars pour préparer des actions et des rassemblements sur tous les sites d’enseignement supérieur et de recherche et notamment devant les sièges des établissements, à Paris et en régions afin de porter ces exigences.

CGT-INRA, FERCSup-CGT, SNTRS-CGT, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SUD Recherche EPST, SUD Education, SNPREES-FO, SupAutonome-FO

La Faisabilité politique de l’ajustement – Cahier de l’OCDE

Les mesures de stabilisation peu dangereuses (EXTRAITS p30-31)

Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

[…]

Le gouvernement doit aussi réduire la masse salariale et couper des subventions. Mais, pour réussir, il doit dans ce cas accorder la plus grande attention aux détails et adopter une optique désagrégée. Rien n’est plus dangereux politiquement que de prendre des mesures globales pour résoudre un problème macro-économique. Par exemple, si l’on réduit les salaires des fonctionnaires, il faut les baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans un autre, et même les augmenter dans un secteur clé politiquement. Si l’on diminue les subventions, il faut couper celles pour tels produits, mais maintenir en totalité celles pour d’autres produits. Le souci du détail ne connaît pas de limite : si les ménages pauvres consomment seulement du sucre en poudre, on peut augmenter le prix du sucre en morceaux pourvu que l’on garde la subvention au sucre en poudre.

….

Le texte intégral en ligne : Cahier politique numéro 13 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

 

Merci Patron !

MerciPatronToujours en salles !
A propos du film

J’ai regardé le film de Ruffin que j’ai trouvé très drôle et salutaire… une façon ludique de dénoncer plus efficace qu’une démonstration sérieuse.
Robert Guédiguian

Ce film sort officiellement le 24 février, mais des avant-premières sont prévues en janvier, dont l’une le 25 janvier à Lille. Ne loupez ce film sous aucun prétexte. Le style est-il inspiré par Michael Moore, version « pieds nickelés picards » ? Est-ce très drôle à de nombreux moments ? Emouvant à d’autres ? Populaire ? Dénonciateur ? Est-ce une aventure parfois policière ? Trouve-t-on, du côté de la direction et des cadres du groupe LVMH, des propos tellement inouïs qu’on se demande s’ils n’ont pas été inventés par le réalisateur et joués par des acteurs ? Comment quelques personnes ont-elles pu piéger à ce point une machine sécuritaire d’entreprise aux énormes moyens ?
Ce film est tout cela à la fois, et plus encore car il va susciter débats et critiques, honnêtes ou malveillantes, et ce sera l’une des raisons du succès que je lui souhaite de tout cœur. Sur le plan éthique, la méthode de « piégeage » de Bernard Arnault et de ses séides est-elle justifiée, avec les caméras cachées, avec cet incroyable jeu d’acteurs d’un poker menteur qui nous tient en haleine ? Les personnes mises au chômage par Bernard Arnaud et qui défendent ici leur vie et leur maison, le dos au mur, sont-elles manipulées par le réalisateur ou totalement consentantes et actrices du film dans tous les sens du terme ? Que vont-elles devenir une fois le film terminé et projeté partout ? Cette mémorable action de petit groupe a-t-elle un sens et un intérêt pour les actions collectives, syndicales, etc. ? Le réalisateur n’est-il pas un peu trop présent, même si ses interventions sont pertinentes et souvent drôles ?
Pour ma part, j’ai peu de doute sur la légitimité des actions entreprises et sur l’intérêt politique et humain de « merci patron ». J’ai peu de doute sur le fait que « Bernard le flingueur », grand ami de Sarkozy (il faisait partie des happy few invités au Fouquet’s après l’élection de 2007), né à Roubaix, le Roubaix chic, déjà le luxe, dont l’immense fortune (estimée par Forbes à 37,2 milliards de dollars en 2015) a été bâtie sur le malheur de dizaines de milliers de salariés en France et ailleurs, prenne très mal cette atteinte à son image. Une image déjà écornée par son projet de devenir citoyen belge en 2012 pour des raisons de succession, projet qu’il abandonnera mais auquel il donnera une autre forme en transférant en Belgique début 2013, dans une fondation, la quasi-totalité des actifs de son groupe, avec Thierry Breton comme président de cette fondation au nom évocateur : Protectinvest.
J’ai accepté d’animer des débats faisant suite à la projection de ce film, c’est ma façon de le soutenir. Bravo les pieds nickelés picards pour cette œuvre de salubrité publique !
Jean Gadrey, pour Alternatives économiques

Réunions publiques – élections des conseils centraux

Nous vous invitons à deux réunions publiques (validées par le Président et valant autorisation d’absence) :

Ordre du jour :

  • présentation de nos candidats et de nos propositions
  • débat : ce que vous attendez de nous
  • comment faire ensemble pour être entendus ?

Sur le site de la Doua

Mardi 19 janvier 12h30 – Amphi Thémis 10 – La DOUA

Sur le site de Laënnec

Jeudi 21 janvier 12h30 – Salle LF108 1er étage Escalier F  – Laennec / LaBuire

Voter est essentiel ! car ces trois conseils fixeront la stratégie de l’Etablissement pour les 4 années à venir et impacteront nos conditions de travail.

Voir ici notre profession de foi et nos listes

 

Elections

CGTSUDIDDE
«Rêvons un peu : libérons la parole à l’Université !»

OUVREZ LAElections des représentants des personnels aux conseils centraux
– mardi 26 janvier 2016 –

Vous allez élire vos représentants des personnels BIATSS aux conseils centraux de l’Université Claude Bernard Lyon 1.

  • Le Conseil d’Administration (CA) définit la politique générale de l’établissement, vote son budget et prend toutes les décisions importantes en matière de gestion (ressources humaines, organisation des services……).
  • La Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) propose les orientations pédagogiques et veille à la qualité de la vie universitaire.
  • La Commission de la Recherche (CR) définit la politique de recherche et de valorisation.
  • Le CFVU et le CR réunis, forment le nouveau Conseil Académique (CAc).

Les représentants des personnels et des usagers de ces trois conseils sont élus par l’ensemble des membres de la communauté universitaire qui se compose de personnels enseignants-chercheurs, de chercheurs, de personnels BIATSS (ITRF, AENES, BIB, ITA…..) qu’ils soient titulaires ou contractuels et des étudiants. Des personnalités extérieures choisies par les membres élus complètent ces conseils. L’échéance est primordiale car vous allez devoir choisir qui vous représentera, pour les quatre années à venir.
Ce seront vos candidats élus qui, entre autres, désigneront le nouveau Président de l’Université le mardi 08 mars 2016.

Les décisions que prendront ces conseils impacteront, salaires, primes, promotions, titularisations, recrutements, œuvres sociales, formations, organisation et qualité de vie au travail… le tout dans un contexte d’austérité généralisée .

Autant dire qu’il va falloir tenir la tête haute et libérer la parole  votre parole dans les instances concernées !
Rappelons ici que l’Université a pour mission principale de créer de la connaissance et de la diffuser. Quel que soit leur métier, toutes les catégories de personnels y contribuent. Or, depuis quelques années les réformes se multiplient dans une mise en concurrence de tous contre tous.

  • Nous affirmons avec force que les différents conseils ne seront pas des chambres d’enregistrements et que nous ferons vivre la démocratie à travers toutes les instances où nous siégerons, en vous rendant compte régulièrement des décisions prises (ou non prises).
  • Nous sommes déterminés à lutter contre la précarité qui mine la cohésion de nos composantes aussi bien dans la recherche que dans ses supports techniques, logistiques et administratifs.
  • Nous nous engageons à dénoncer toute atteinte à nos conditions de travail, qui se dégradent d’année en année sous les coups de boutoirs d’une excellence et d’une rentabilité fantasmées.
  • Nous répondrons présents lorsqu’il faudra intervenir au sujet de déroulements de carrières mis à mal par des budgets de plus en plus sclérosés.
  • Nous serons plus que vigilants sur toute attaque de nos statuts que cela soit par l’introduction progressive de primes au mérite (RIFSEEP) ou autres dérogations qui petit à petit cassent la cohérence de nos métiers et conduisent à l’individualisme, car si nous avons des devoirs, nous avons aussi des droits…
  • Nous veillerons à ce que la mise en place de la Comue (Communauté d’Universités et d’Etablissements) par la mutualisation de services, d’équipes de personnels….. ne se traduise pas par des réductions d’emplois.
  • Nous serons attentifs, aux conditions de travail de toutes les catégories de personnels afin de lutter contre le développement de la souffrance et du mal-être au travail.
  •  Nous serons vigilants à toute dérive de l’essence même de ce qui fait de l’Université l’un des garants de notre avenir et surtout de celui de nos enfants …
!!! Faites-vous entendre en allant voter le mardi 26 janvier 2016 !!!

 

Le RIFSEEP ou l’ère du lèche-bottes

Signez la pétition intersyndicale

Motion adoptée par le  comité technique de Lyon 1 le 9 juillet 2015  contre la mise en place du RIFSEEP (Régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel)

Parce que le RIFSEEP va encore plus loin que la PFR et aboutit à l’individualisation des salaires,

Parce qu’il remet en cause l’ensemble des garanties statutaires individuelles et collectives des agents et sera un frein au droit à mutation volontaire et un encouragement à la mobilité forcée (fléchage de la IFSEEP),

Parce que c’est un pas vers le passage d’une rémunération selon le grade à une rémunération selon la fonction,

Parce qu’il n’y a pas de cadrage national fort, applicable dans tous les établissements et tous les services du ministère et que les politiques indemnitaires locales seront différentes les unes des autres,

Parce que ce régime indemnitaire n’est pas revalorisé et ne garantit même pas la moyenne interministérielle à chaque agent,

Parce qu’à budget constant, les indemnités de la majorité des agents seront au mieux gelées (aucune garantie de la pérennité de la prime après la première année), accentuant leur perte continue de revenus (blocage de la valeur du point d’indice depuis 2010 …),

Parce que des postes seront supprimés pour financer ce régime,

Parce que le RIFSEEP ne pourra qu’avoir des effets délétères sur les collectifs de travail,

Parce que l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents doit passer par une amélioration de leur revenu et carrière (augmentation uniforme et significative des traitements, revalorisation des grilles indiciaires, forte augmentation des possibilités de promotion, plan de requalification des postes et de reclassement des agents, intégration des primes dans les traitements …),

Parce que le RIFSEEP a été rejeté par toutes les organisations syndicales présentes au Conseil supérieur de la Fonction publique de l’état,

les organisations syndicales du comité technique de Lyon 1 expriment leur opposition au RIFSEEP, votent contre sa mise en place, et, en conséquence, refusent de participer à la cotation des postes sur l’établissement.

Vote : 7 POUR (CGT, FSU, SNPTES, SUD)
2 NPPV (UNSA)

Signez la pétition intersyndicale

4 PAGES RIFSEEP PAR SUD