La Faisabilité politique de l’ajustement – Cahier de l’OCDE

Les mesures de stabilisation peu dangereuses (EXTRAITS p30-31)

Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

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Le gouvernement doit aussi réduire la masse salariale et couper des subventions. Mais, pour réussir, il doit dans ce cas accorder la plus grande attention aux détails et adopter une optique désagrégée. Rien n’est plus dangereux politiquement que de prendre des mesures globales pour résoudre un problème macro-économique. Par exemple, si l’on réduit les salaires des fonctionnaires, il faut les baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans un autre, et même les augmenter dans un secteur clé politiquement. Si l’on diminue les subventions, il faut couper celles pour tels produits, mais maintenir en totalité celles pour d’autres produits. Le souci du détail ne connaît pas de limite : si les ménages pauvres consomment seulement du sucre en poudre, on peut augmenter le prix du sucre en morceaux pourvu que l’on garde la subvention au sucre en poudre.

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Le texte intégral en ligne : Cahier politique numéro 13 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

 

Travailler à Lyon 1 réunion Mardi 17 juin 12h30 Thémis 58

Réunion d’informations syndicales sur l’enquête effectuée en février 2014 par des syndicalistes SUD et CGT

Mardi 17 juin de 12h 30 à 14h30

en salle 58 du bâtiment Thémis (1er étage)

 

Initialement conçue pour mesurer le manque de moyens humains, matériels et financiers à Lyon 1, cette enquête, à laquelle plus de 400 collègues ont participé, a permis de pointer, outre une pénurie de moyens bien réelle, des problèmes liés à l’organisation du travail dans notre université, à son évaluation et à sa reconnaissance, qui engendrent d’importants risques psychosociaux pour le personnel.

Une présentation des résultats de l’enquête sera suivie de discussions et d’échanges sur notre vécu et les moyens de (re)créer des solidarités et des formes d’actions collectives pour nous permettre de mieux vivre au travail.

 

Les personnels sont autorisés à participer à cette réunion pendant leur temps de travail par le Président de l’université dans le cadre des heures mensuelles d’ informations syndicales.
Consultez tous les résultats de l’enquête sur : http://douaalter.lautre.net/blog/?page_id=2